2020/03/02 CLISSON 1 / NPVB 1 : Ode à ma Horde,

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… Enfin de retour, vous m’avez manqué vous savez?! … et je ne vous demanderai pas si la réciproque est vraie, mais j’ai quand même une question pour vous : Vous avez pensé sérieusement que je pourrai me taire plus longtemps??? AH AH AH !!! Tant que je paierai ma cotisation…. n’y comptez pas!! 🙂

Alors, commençons, cette Ode à ma Horde, et le récit de notre victoire dernière de lundi, contre NPVB1 : pas des moindres, trop bon de commencer par là!

 

Pourquoi comment, je crive l’histoire. L’histoire de notre dernière victoire, l’histoire de celles qui ont précédé cette année, pour nous mener en au pinacle: 1ers de la Poule A au tournant de la saison, promontoire d’où nous ne souhaitons pas descendre tout de suite. Pourquoi comment? On était là, à chaque match. Pas un qui manque, sauf ce lundi, mais remplacé au pied levé, par les grands bras de Nicolas. La Horde va, en ordre ça, et là, en désordre aussi s’adapte à tout. Tom est blessé, la côte qui bruisse, mais libero, ça lui va bien. Et ça déroule. Un Simon, un Didier, un Manu se relaient au centre, le Nico s’installe au poste de Tof, Maria, moi et Alex nous partageons le poste 4, et le Patron distribue. C’est simple. Ça marche. Un peu sérieux parfois. Faudrait qu’on sache peut-être détendre un peu.

En face pourtant, ça défend rude, NPVB1 est là solide. Mais tenez le vous le pour dit, rien ne résiste à ma Horde. Personne ne dort. L’énergie passe, la balle circule. Et en 3/1 on les abat. C’est comme ça.

 

La Horde, c’est quoi? C’est mon équipe. Amalgame improbable de personnalités hétéroclites, complémentaires et motivées par une envie commune de gagner :  “Nous n’étions pas forcément plus athlétiques qu’eux, mais nous étions un bloc, avec à chaque poste les meilleurs ou peu s’en fallait, en tout cas mentalement les plus solides, sans parler d’expérience ou d’une quotidienneté si intégralement dévouée au vent et à la hargne du contre, qu’être claqué sur rafale ne pointait plus à l’horizon de nos possibles.”**

 

Et c’était bon! Bon de vous voir, de vous revoir; cette constance, cette présence. Pas de question : Ensemble toujours. “j’ai besoin de cette énergie fluante du groupe, de sentir les tensions et les fusions qui nous traversent, chacun et tous. J’ai besoin de me sentir noué dans la pelote de nos fils. Nous fumes cette horde qui traverse l’adversité, chacun, ensemble, avancer vers demain”** 

 

Car disons le : “La folie n’est plus folle dès qu’elle est collective. Je crois que j’aurais pu faire n’importe quoi le plus absurde tant que nous le ferions ensemble ; ensemble je sentais la puissance de chacun, physique et mentale, j’avais confiance en nous, et j’éprouvais cette profondeur du lien qui cousait à même la vague.”**

 

C’est comme ça qu’à la fin on a tout emporté, lundi ce match, et avant une saison entière.  Chacun donnant de soi. Un petit peu moins parfois, mais toujours là. En esprit, en envie, en colère contre soi mais pas contre les autres. En appui pyramide infinie sans base et sans arête. Comme ça que la Horde de Clisson 1 a remonté le vent, contré l’adversité. Perdu un set, pour en gagner trois. L’emporter. l’homme est faillible mais l’équipe résiste. Miracle de la horde bouillon qui vit sa vie, avec et en dehors des hommes et femmes qui la composent.

 

La Horde c’est quoi? C’est mon équipe et j’en suis fière.

Qu’importe où nous allons, honnêtement. Je ne le cache pas. De moins en moins. Qu’importe ce qu’il y a au bout. Ce qui vaut, ce qui restera n’est pas le nombre de cols de haute altitude que nous passerons vivants. N’est pas l’emplacement où nous finirons par planter notre oriflamme, au milieu d’un champ de neige ou au sommet d’un dernier pic dont on ne pourra plus jamais redescendre. N’est plus de savoir combien de kilomètres en amont du drapeau de nos parents nous nous écroulerons ! Je m’en fiche ! Ce qui restera est une certaine qualité d’amitié, architecturée par l’estime. Et brodée des quelques rires, des quelques éclats de courage ou de génie qu’on aura su s’offrir les uns aux autres. Pour tout ça, les filles et les gars, je vous dis merci. Merci.”**

 

M la Maudite, 

 

** Emprunts humbles et respectueux à Alain Damasio, la Horde du Contrevent

 

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